mercredi 23 décembre 2009

La maladie de cette fin de siècle.... La procrastination ?

Ou alors la procrastination nous a-t-elle, depuis la nuit des temps suivie dans les moindres recoins de notre civilisation ?
Certaines personnes en sont atteintes de manière temporaire, ou permanente. Nos dirigeants élus démocratiquement pour la plupart, ont bien caractérisé ce mal en ne prenant aucune mesure radicale et efficace sur le long terme lors du sommet de Copenhague qui devait nous délivrer de l'épuisement des ressources naturelles de notre planète en lui offrant une cure de jouvence. Bah, ça sera remis à plus tard...




La procrastination selon Wikipédia , "est un terme relatif à la psychologie qui désigne la tendance pathologique à remettre systématiquement au lendemain quelques actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de gratification immédiate". Il y a beaucoup d 'exemples de procrastination à travers les blogs, vous pouvez demander à la Fée Google pour en avoir une illustration.


Selon Wiki, on recense trois domaines privilégiés de la procrastination :
* dans les études (et plus tard la vie professionnelle)
* dans la vie quotidienne (procrastination routinière)
* dans les prises de décision (procrastination décisionnelle)
Pour ma part, j ai été guéri de la procrastination routinière grâce à Selma qui m a motivé sans le savoir à reprendre un nouveau blog, décision que je mettais à plus tard depuis plus d'un an...

Voici l'échelle de la procrastination : vous souhaitez faire quelque chose; vous décidez de le faire ; vous reportez sans vraie bonne raison; vous constatez les désavantages de ce report ; vous continuez cependant à reporter; soit vous vous en voulez, soit vous trouvez une excuse rationnelle, soit vous évacuez ce problème; vous continuez à reporter; vous réussissez à faire votre tâche juste à temps, avec un maximum de stress, ou bien vous terminez trop tard, ou bien vous ne le faites jamais; vous vous sentez coupable d'avoir ce comportement; vous jurez qu'on ne vous y reprendra plus; peu de temps après, vous recommencez (effet d'addiction).
Et voilà, vous connaissez enfin le cercle visqueux dont est victime le procrastinateur.
J ai le temps pour changer de FAI (mais tu engendres un coût en attendant), j ai le temps pour répondre à l'offre d'emploi (mais sera-t-elle pourvue plus vite que prévu par exemple), je dois rappeller Ben pour son invitation dans 15 jours, ce n est pas pressé (Ben va être content pour son organisation), je ferais ma machine à laver dimanche matin avant les courses (tu arriveras à te lever ?), la réforme va être votée après les élections régionales (est-ce gagnant politiquement sur le long terme ?), etc....
Libre à vous de vous motiver réellement si la tâche à faire est importante ou futile.... Si vous êtes, bien sûr, touché par l'élément déclencheur qui sera l'antidote de la procrastination.

2 commentaires:

  1. Mdr !!!
    La seconde illustration encore plus hilarante !
    j'ai écopé cette maladie (ou tare?) aussi. C'est dramatique. J'ai à mon actif beaucoup de nuits blanches et de stress et de betises et de complications et tout ce que peut causer une procrastinée endurcie.
    Mais j'ai moins servi à t'amener ici :-) lol

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  2. En effet, tu as été mon antidote concernant ce mal qui m empêchait de reprendre un nouveau blog.. Je te suis reconnaissant à vie ;-)

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