Le débat en Bretagne, de "Nantes fait partie de la Bretagne ou non ?" a toujours animé notre plus belle région de France. Etant au collège puis au Lycée, je répondais non, car Naoned ne fait pas partie de la Bretagne d un point de vue administratif. Quelques années plus tard, j'évoluais ma réflexion (le Sage doute toujours) en disant que Naoned peut faire partie de la Bretagne car le Château d'Anne de Breizh est à Naoned.Cette question peut devenir caduque suite au projet d'Edouard Balladur de rattacher la région de Nantes à la Bretagne.
Voici un article très intéressant sur ce thème, retraçant le Zeitgeist Breton.
Écrit par Eric Le Braz, Rédaction de Newzy le 11-02-2009
Les capitaines d'industrie sont sortis du bois. De la Brioche Dorée à Ubisoft en passant par le mystérieux Club des Trente, le lobby des entrepreneurs bretons vote pour la réunification de la Bretagne. Alors que le comité Balladur doit redessiner la France administrative, il propose une nouvelle carte de l'Ouest pour créer quatre régions au lieu de six.
D'abord, ce n'est pas parce que le patronyme de l'auteur semble issu d'une lignée de porteurs de chapeaux ronds que cet article n'est pas objectif. En effet, pour la première fois depuis l'annexion la réunion de la Bretagne et de la France, tous les acteurs économiques, politiques, médiatiques et culturels de cette (colonie française) de la région se sont mis d'accord pour demander (à l'envahisseur) à l'État de redessiner la carte de France. Réunies au sein du collectif "Bretagne réunie", cent personnalités ont signé un appel pour que (Naoned) Nantes et la Loire-Atlantique soient rattachées à la Bretagne.
Notons que Nantes était la capitale de la Bretagne lors (de l'anschluss) du rattachement du duché à la France au XVe siècle. La région conserva cependant ses frontières historiques jusqu'à ce que la Révolution (disloque) redessine l'ensemble en cinq départements. Puis en 1941, un obscur bureaucrate du régime de Vichy rattacha Nantes et la Loire inférieure à la région des Pays-de-la-Loire. Les justifications (de cette amputation) de cette aberration... heu de cette décision étaient en partie économiques : la Loire reliait naturellement Nantes à Angers. Mais la crainte de l'émergence d'une région forte semble aussi avoir joué un rôle.
Mêmes causes, effets différents en 2009. C'est pour accroître le poids économique de la région où ils entreprennent que les patrons bretons ont rejoint le mouvement pour une Bretagne réunie. Écoutez Philippe Gloaguen, président fondateur du Guide du Routard, Noël Couëdel, DG délégué du groupe Amaury ou Christian Guillemot, DG délégué de Guillemot Brothers (holding du groupe Ubisoft-Gameloft) : tous estiment que (l'indépendance) la réunification a une cohérence économique et sont venus le clamer lors d'une conférence de presse le 10 février 2009 au restaurant Le Divelec à Paris. Et ils entraînent avec eux des poids lourds comme Louis Le Duff (Brioche Dorée, Pizza dell'Arte), le groupe Glon, le toujours influent Patrick Le Lay ou le mystérieux Club des Trente qui réunit Pinault et Bolloré.
Si tout le gotha du Breizh bizh se bouge, c'est parce qu'il y a une fenêtre de tir pour réussir ce redécoupage administratif. Le comité Balladur chargé de la réforme éditoriale pourrait s'ouvrir à un nouveau "Yalta" des régions. Alors les Bretons vont plus loin qu'une simple annexion de la Loire-Atlantique : ils poposent une véritable redistribution des cartes "avec quatre régions fortes plutôt que six régions faibles", comme le résume le géographe Jean Ollivro. Cette nouvelle organisation proposée par "Bretagne réunie" passe en effet par une réunification des deux Normandie et un redéploiement des Pays-de-la-Loire en une nouvelle région "Val de Loire" qui fusionnerait avec le Centre (voir carte), (les Chouans) la Vendée tombant dans l'escarcelle de (Bécassine) la prétendante Ségolène en son fief du Poitou-Charentes. Certains (résistants) activistes bretons ont déjà voté avec leurs pinceaux pour cette nouvelle France de l'Ouest. Aujourd'hui 12 février, de jeunes militants pour la réunification comparaissent devant le tribunal correctionnel de Nantes pour avoir tagué sur les TER et l'Hôtel de Région (les symboles de la puissance occupante) des logos de la région Loire Atlantique... Le lobby économique breton peut aussi compter sur une intifada le soutien de la population. Plusieurs sondages donnent une large majorité de Bretons en faveur de la réunification. 72 % des habitants de l'actuelle région Bretagne (sondage Ipsos en mai 2003) et 67 % des habitants de la Loire-Atlantique (Ifop juin 2006) sont pour le rattachement. Certes, on n'a pas encore demandé leur avis aux habitants d'Angers et du Mans... (Mais après tout, Ha mallozh ruz d'ar C'hallaoued).
D'abord, ce n'est pas parce que le patronyme de l'auteur semble issu d'une lignée de porteurs de chapeaux ronds que cet article n'est pas objectif. En effet, pour la première fois depuis l'annexion la réunion de la Bretagne et de la France, tous les acteurs économiques, politiques, médiatiques et culturels de cette (colonie française) de la région se sont mis d'accord pour demander (à l'envahisseur) à l'État de redessiner la carte de France. Réunies au sein du collectif "Bretagne réunie", cent personnalités ont signé un appel pour que (Naoned) Nantes et la Loire-Atlantique soient rattachées à la Bretagne.
Notons que Nantes était la capitale de la Bretagne lors (de l'anschluss) du rattachement du duché à la France au XVe siècle. La région conserva cependant ses frontières historiques jusqu'à ce que la Révolution (disloque) redessine l'ensemble en cinq départements. Puis en 1941, un obscur bureaucrate du régime de Vichy rattacha Nantes et la Loire inférieure à la région des Pays-de-la-Loire. Les justifications (de cette amputation) de cette aberration... heu de cette décision étaient en partie économiques : la Loire reliait naturellement Nantes à Angers. Mais la crainte de l'émergence d'une région forte semble aussi avoir joué un rôle.
Mêmes causes, effets différents en 2009. C'est pour accroître le poids économique de la région où ils entreprennent que les patrons bretons ont rejoint le mouvement pour une Bretagne réunie. Écoutez Philippe Gloaguen, président fondateur du Guide du Routard, Noël Couëdel, DG délégué du groupe Amaury ou Christian Guillemot, DG délégué de Guillemot Brothers (holding du groupe Ubisoft-Gameloft) : tous estiment que (l'indépendance) la réunification a une cohérence économique et sont venus le clamer lors d'une conférence de presse le 10 février 2009 au restaurant Le Divelec à Paris. Et ils entraînent avec eux des poids lourds comme Louis Le Duff (Brioche Dorée, Pizza dell'Arte), le groupe Glon, le toujours influent Patrick Le Lay ou le mystérieux Club des Trente qui réunit Pinault et Bolloré.
Si tout le gotha du Breizh bizh se bouge, c'est parce qu'il y a une fenêtre de tir pour réussir ce redécoupage administratif. Le comité Balladur chargé de la réforme éditoriale pourrait s'ouvrir à un nouveau "Yalta" des régions. Alors les Bretons vont plus loin qu'une simple annexion de la Loire-Atlantique : ils poposent une véritable redistribution des cartes "avec quatre régions fortes plutôt que six régions faibles", comme le résume le géographe Jean Ollivro. Cette nouvelle organisation proposée par "Bretagne réunie" passe en effet par une réunification des deux Normandie et un redéploiement des Pays-de-la-Loire en une nouvelle région "Val de Loire" qui fusionnerait avec le Centre (voir carte), (les Chouans) la Vendée tombant dans l'escarcelle de (Bécassine) la prétendante Ségolène en son fief du Poitou-Charentes. Certains (résistants) activistes bretons ont déjà voté avec leurs pinceaux pour cette nouvelle France de l'Ouest. Aujourd'hui 12 février, de jeunes militants pour la réunification comparaissent devant le tribunal correctionnel de Nantes pour avoir tagué sur les TER et l'Hôtel de Région (les symboles de la puissance occupante) des logos de la région Loire Atlantique... Le lobby économique breton peut aussi compter sur une intifada le soutien de la population. Plusieurs sondages donnent une large majorité de Bretons en faveur de la réunification. 72 % des habitants de l'actuelle région Bretagne (sondage Ipsos en mai 2003) et 67 % des habitants de la Loire-Atlantique (Ifop juin 2006) sont pour le rattachement. Certes, on n'a pas encore demandé leur avis aux habitants d'Angers et du Mans... (Mais après tout, Ha mallozh ruz d'ar C'hallaoued).
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