jeudi 13 avril 2017

Le Cirque des Présidentielles 2017

Oyez, Oyez, le spectacle commence....

Tous les cinq ans, les citoyens français assistent au plus grand show du pays : les Présidentielles.

Avec les mêmes acteurs... 
- Des partis politiques nationaux endettés à plus de 100% de leur fonds propres, voulant gérer un pays.
- Multiplier les candidatures pour envoyer le plus de voix (comme si que les voix appartenaient aux candidats) au poulain du second tour (Bêêêrou et Melenchon appelant à voter Flamby en 2012). Alors, pourquoi avoir présenté un projet/programme différent ?
- Des candidats de ces mêmes partis, aussi honnêtes que le malade imaginaire de Molière, pour la plupart au pouvoir depuis plus de 20 ans dans l'ombre ou dans la lumière, se présentant comme du sang neuf pour un projet ambitieux, aussi crédible que la chasse au dahut.
- Des candidats désignés "petits" par les médias pour les discréditer et ne pas voter pour eux (Asselineau de l'UPR  créé en 2007 qui a doublé ses adhérents en 4 mois, de 10 000 à plus de 25 000 grâce à l'accès timoré des médias de masse).
- Des sondages achetés / truqués (aussi fiables que la victoire d' Hillary Clinton ou du "No Exit " / "Brexit") par des partis politiques pour booster la popularité d'un candidat via une subtile manipulation mentale par les médias digne de l'Institut Tavistock (en popularisant un candidat beau parleur jamais élu, M. Macreux venu de la banque la plus riche au monde présente dans tous les secteurs de l'économie).
- Ces mêmes instituts de sondages détenus par deux milliardaires, un fonds de pension américain, une ancienne Présidente du Medef faisant la pluie et le beau temps, donnant de la nourriture fraîches aux masses mé(r)dias. 
- Des débats plus liés aux formules marketing qu'un débat d'idée sans clivage pris, en mettant en avant dans la presse écrite et audiovisuelle les 5 candidats préférés des élites franc-maconnes (le "ç" n'est pas un oubli) sur les 11 déclarés. Un ouvrier parmi les 11, dépité du seul débat télévisuel avec la totalité des 11 candidats qui atteindra peut-être les 5% avec en cadeau ses frais remboursés grâce à ses punchlines sur les immunités politiques judiciaires.

- Ces débats de groupe ou individuel avec des candidats affrontant ou baisant la main de la pensée unique du système politico-médiatique, avec des questions de soi-disant journalistes de mauvaise foi ou  d'adhésion (ou membres des mêmes organisations secrètes ou non).
- Un sujet patate chaude lancé par tel candidat dont les mass médias en parleront pendant une semaine, sans analyser réellement les propos.
- Des politiciens, ou personnes d'influences dévoilant leur ralliement à tel ou tel cheval de l'hippodrame faisant le buzz dans les médias. Ralliement qui pourra changer en vue des circonstances de la carotte.
- Des événements extérieurs (phrase prononcée il y a 20 ans, le réveil de la Justice sur des affaires oubliées ou découvertes, etc.) donnant un peu de piment à cette fièvre médiatique pour motiver à allumer sa télévision ou acheter de la presse écrite détenue par 7 ou 8 grands groupes de presse en vendant des programmes / articles de presse soi-disant objectifs.

Vous avez compris, comme toute grande fête, il y a toujours un lot de surprise dévoilé tout au long de ce spectacle jusqu'au dévouement final.

Le discernement est plus qu'important pour faire la différence entre le vent, le brouillard et les choses tangibles.

 
La liberté du réseau Internet permets à certains comédiens d'exceller dans la critique de ces présidentielles, notamment le talentueux  "J'suis pas content", dont voici la vidéo (durée 15 minutes) :



A qui l'électeur va-t-il donner les clefs de la Maison France ? A un clown de plus venant du même chapeau au pouvoir depuis plusieurs décennies ou à un vrai projet d'un candidat franc, motivé et qui connait ses dossiers ?

Faites vos jeux... ou non...




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Comme la plupart des magazines (Challenges, par exemple) ou des journaux (Le Figaro, par exemple), lors d'un dossier présentant la  comparaison des programmes des candidats, ces mêmes journaux ne présentent que les 5 candidats, en oubliant de façon hasardeuse les 6 autres. Est-ce du "complotisme" ?

En feuilletant le magazine Le Particulier, je constatais qu'il ne dérogeait pas à cette règle de promotion de leurs favoris. J'ai donc saisi ma plume numérique le 28 mars pour faire part de ma surprise à leur Service lecteurs :

"Je viens de recevoir votre magazine du mois d'avril, et je découvre un article de comparaison sur les programmes des candidats. Je me dis, enfin une comparaison "sans parti pris" comme l'écrit dans son édito M Durand-Bazin.
Mais est-ce sérieux de faire une étude comparative sur 5 candidats choisis alors qu'ils sont 11 à faire campagne ? Vous dites avoir choisi les 5 principaux candidats, les mêmes plébiscités par les mass médias. Mais sur quels critères ?  Le niveau de corruption des partis choisis ? L'endettement des partis politiques ? Les affaires de justice en cours ? les lobbies qui soutiennent ces mêmes candidats? Les candidats des loges maçonniques ? Les candidats soutenus par votre propriétaire du Figaro la famille Dassault ?
J'essaye de trouver les critères de recherches mais j'avoue que je suis à court d'idée et d'imagination.
Les casiers judiciaires des 6 autres candidats ne sont pas une preuve d'éthique ? Les plus de 20 000 membres de l'UPR de M François Asselineau avec un parti sans dette n'est pas un gage de sérieux pour gérer un pays mieux que les 5 "principaux candidats" avec leur parti endettés ? La détermination du député M Lassalle durant son mandat (avec une gréve de la faim) n'est pas égale ou plus à la détermination de M Fillon ? Le programme de Mme Arthaud est-il moins crédible que celui du FN ? M Dupont-Aignan a déjà été élu, contrairement à M Macron, n'est-ce pas suffisant ?  Un ouvrier, M Poutou qui essaye de faire campagne est-il moins crédible qu'un candidat qui n'a jamais travaillé dans le privé ?
Et M Cheminade, fidèle à son programme, plus stable que celui de M Macron, n'est pas un gage d'engagement ?

Que d'interrogation sur l'éthique journalistique de votre magazine... Heureusement que vous êtes meilleurs dans "les informations juridiques et pratiques pour prendre les bonnes décisions", mais, hormis l'analyse des présidentielles 2017.
"