Comment stocker ses données numériques ?

Le stockage numérique, vaste domaine... Qui n'a jamais perdu des données d'un disque dur externe (chère la perte pour un disque dur externe aux alentours de 80 euros) ? Ou le disque dur de son ordinateur ? Ou un cd/dvd ne pouvait plus lire les photos sauvegardées ?

Nous avons tous des fichiers de texte (lettres spécifiques ou non, du .pdf), du tableurs (compte, gestion, impôts, inventaire), des photos, des vidéos et de la musique stockés sur du support numérique en back-up afin de ne pas perdre de façon définitive les données du support primaire. 

Un ami sauvegarde ses données sur trois disques durs externes différents afin de pallier au cas de force majeur : la défaillance d'un disque dur externe (durée de vie inférieure à 3 ans pour certains) qui entrainerait la perte des données.

Nul support de sauvegarde ne peut survivre face aux méandres du temps et de l'espace.

Vraiment ? Et le cloud ?

Le cloud (nuage en français) est un système de serveur appartenant à un site Internet et permettant de stocker vos données en ligne. Il peut être crypté ou non. Ainsi, si votre disque dur externe, votre pc ou votre clé usb dysfonctionne et perds vos données, le cloud vous laissera la possibilité de les récupérer à tout moment peu importe le support (si vous vous souvenez du mot de passe). Vous pouvez également partager vos fichiers, les synchroniser et les gérer avec une app mobile.

Cocorico, un ami breton informaticien m'a conseillé un cloud, Hubic, géré par le français OVH, qui détient une réputation émérite, proposant un stockage gratuit (oui, tu as bien lu) de 25 Go. Pour les plus gourmands, vous pouvez opter pour 100 Go (10 euros par an, donc beaucoup moins cher qu'un disque dur), ou de 10 To (50 euros par an).

A noter que le cloud  Hubic est non crypté (à ce jour) et n'est pas soumis au Patriot Act (loi liberticide du congrès américain prônant le "partage" de données).

Lien : Hubic

Made in France illusoire ?

L'importation sans contingentement de produits ultra bons marchés, les délocalisations de secteurs d'activités et de productions bénéficiaires en dehors du sol du territoire français ont plus que contribué au déclin d'industrie française et au chômage massif (inutile de vous rappeler que les chiffres officiels sont que la partie visible de l'iceberg). La filière textile comptait 600 000 emplois en 1984 contre 60 000 en 2014. Moins de 10% des français achètent des vêtements Made in France, alors qu'un tiers équivaut à 160 000 emplois directs supplémentaires (selon l'Institut Français de la Mode).

A l'image d'Arnaud Pigounides, fondateur de l'agence JAK, qui a crée le logo présent sur la photo à gauche du texte, qu'il rends disponible gratuitement à tous les entrepreneurs qui fabriquent des biens manufacturés en France, afin de dynamiser les ventes donc l'emploi.

La solution résiderait-elle dans le fabriqué en France ? Est-ce suffisant ?

Ces initiatives ne seront jamais suffisantes mais elles demeurent nécessaires pour ne pas rester au cimetière de l'activité économique destructeur d'emploi. La quatrième édition du Made in France se tenait à Paris, et "propose une vitrine qui permet à l’industrie, à l’innovation et à la créativité française de rencontrer les consommateurs. MIF Expo reflète et tente d’amplifier une dynamique socio-économique. Celle d’entreprises qui ont fait le choix de réaliser sur notre territoire les étapes essentielles de la fabrication de leurs produits" indique leur site Internet officiel. La promotion du MIF ne sera jamais suffisante car une publicité imposante pour une maximisation des clients potentiels est préférable à une publicité discrète. Le moteur de recherche Préfrance.fr demeure un de ses outils de vulgarisation et de mise en relation entre les consommateurs et les entreprises, ainsi que le Bottin du MIF.

Et, non le Made in France (MIF) n'est pas plus chère que les produits concurrents, tout dépends des produits. Les sites Internet décrits plus haut répertorient mieux les entreprises que cet extrait qui sera partagé dans ce post. Ce salon regorgeait de stand avec une grande pluralité de secteurs d'activités et de produits, services.  Il y a du MIF dans l'habillement (les jeans et sneakers de 1083 de Marseille et Romans, les polos et t-shirts Storks d'Alsace, Orijns d'Aube), de l'alimentaire (les produits de la mer de Concarneau par la Conserverie Courtin, les chocolats Girard de Paris, etc..), linge de maison (le breton Traou Arvorig ayant deux années d'existence et travaillant avec un Esat d'Hennebont, Coin-fr.com, etc...), le cosmétique et un site Internet d'échanges de services ou de biens entre particuliers www.swopy.fr pour ne citer que ceux-là.

Il est important de distinguer les produits fabriqués hors de France et assemblés en France (comme le mobile Wiki ou Renault qui fabrique 30% de ses voitures en France) et ceux qui produisent réellement en France. Pour vous aider, il faut repérer les labels Made in France (comme le précurseur "Produit en Bretagne"), ou tout simplement chercher puis regarder les étiquettes.

En effet, acheter du MIF n'est pas une mode, mais une sauvegarde de l'emploi du voisin, ou du vôtre.

Attention à ton compte en banque...

Qui suis-je ?

Indice 1 : J’investis l’argent de mes clients (sans qu’ils le sachent) et au-delà sur les marchés financiers tout azimut et en spéculant, sans oublier de créer des bulles (sur valorisation en sur achetant).

Indice 2 : Quand je fais des bénéfices je les garde.

Indice 3 : Quand je fais des pertes, mes clients sont ponctionnés grâce aux gouvernements et à Bruxelles (les principaux postes de haut cadre et de direction sont tenus par des anciens hauts dirigeants de nos directions).

Je suis… je suis…. je suis ta banque

Explication (outre le FMI qui autorise l'Etat de ponctionner dans les comptes privés des épargnes retraites des citoyens  en cas de dette de l'Etat) :

http://www.medias-presse.info/lordonnance-est-passee-en-france-desormais-une-banque-pour-se-renflouer-pourra-ponctionner-les-comptes-de-ses-clients/42401

N'oublions pas que la dette est remboursée aux... banques. Décidément, elles sont partout... Ubiquité économique... et au-delà.