jeudi 11 novembre 2010

« The Man in the Arena », Theodore Roosevelt


En surfant sur un réseau social, je suis tombé sur un article d'un site internet parlant de l'un des plus beaux et profonds discours, écrit par l'un des meilleurs dirigeants au monde, il s'appelait Théodore Roosevelt (Merci Romain J. pour l'article).

T. Roosevelt est considéré par les Américains comme l’un de leurs plus grands présidents ce qui lui a valu d’avoir son effigie sculptée dans le granit du Mont Rushmore, au côté de George Washington, Thomas Jefferson et Abraham Lincoln a fait un discours resté célèbre outre-Atlantique, à la Sorbonne le 23 avril 1910 "The Man in the Arena: Citizenship in a Republic, qui valorisait les hommes d’action capables de prendre leurs responsabilités à l’inverse de leurs critiques stériles.

Voilà un extrait de son discours traduit en Français :

“Le critique ne raconte absolument rien: tout ce qu’il fait c’est pointer du doigt l’homme fort quand il chute ou quand il se trompe en faisant quelque chose. Le vrai crédit va pourtant à celui qui se trouve dans l’arène, avec le visage sali de poussière, de sueur et de sang, luttant courageusement.

Le vrai crédit va vers celui qui commet des erreurs, qui se trompe mais, qui au fur et à mesure, réussit car il n’existe pas d’effort sans erreur. Il connaît le grand enthousiasme, la grande dévotion, et dépense son énergie sur ce qui vaut la peine. Celui-là est un homme vrai, qui dans la meilleure des hypothèses connaît la victoire et la conquête, et qui, dans la pire des hypothèses, chute. Or, même sa chute est grandiose car il a vécu avec courage et s’est élevé au-dessus des âmes mesquines qui n’ont jamais connu ni victoires ni défaites.”

The original speech :

«It is not the critic who counts; not the man who points out how the strong man stumbles, or where the doer of deeds could have done them better. The credit belongs to the man who is actually in the arena, whose face in marred by dust and sweat and blood; who strives valiantly; who errs, who comes short again and again, because there is no effort without error and shortcoming; but who does actually strive to do the deeds; who knows great enthusiasms, the great devotions; who spends himself in a worthy cause; who at the best knows in the end the triumph of high achievement, and who at the worst, if he fails, at least fails while daring greatly, so that his place shall never be with those cold and timid souls who neither know victory nor defeat. »











"Citizenship in a Republic," Speech at the Sorbonne, Paris, April 23, 1910

Quotes here

Quelques citations :

"Le seul homme à ne jamais faire d’erreurs est celui qui ne fait rien."

"Le mérite est à ceux qui luttent constamment."

"C’est dur d’échouer, mais c’est pire de n’avoir jamais essayé de réussir."

."Parlez doucement, et tenez un gros bâton, vous irez loin."

3 commentaires:

  1. Je suis tombée sur ce site en cherchant la traduction de ce magnifique discours pour montrer à mon ami francophone. Ce discours est toujours une source de courage et inspiration pour moi =) Merci!

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  2. Je recherchais également la traduction en français. Est-ce une traduction officielle ou la tienne ? (dans les deux cas, bravo au traducteur !)

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